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LOVE IS NOT A SIN [fini]

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Message par Fifi Mer 16 Jan - 20:16

Chapitre15: Leurs départs



Seiji se réveilla, la place à côté de lui était vide. Inquiet de ne pas voir Sono auprès de lui, il se leva immédiatement du lit et balailla la chambre du regard. Il ne le trouva pas, remarquant seulement le portable de Sono sur le sol il prit encore plus peur, Seiji empoigna quelques vêtements chauds ainsi que son manteau et quitta la chambre d’hôtel en courant. À la réception on l’informa que Sono était sorti depuis plus de trois heures sans laisser de mot à son intention. Seiji leur demanda de le contacter dès qu’il rentrait, il leur laissa son numéro de téléphone et partit aussi vite qu’il était venu. Une fois dehors il remarqua une chose : il avait gardé le portable de Sono en main par réflexe. Un doute le prit et tout en courant instinctivement vers la plage il regarda la liste des derniers appels reçus.

Sono était assis sur le sable recouvert de neige, son regard, rempli de larmes, balayait la mer qui paressait infini. Cela faisait trois heures qu’il était assis là sans bouger, ses membres devenaient de plus en plus gelés, son corps s’engourdissait. Après l’appel du médecin, il s’était écroulé au sol et y était resté là plus de quarante cinq minutes avant qu’une envie de prendre l’air ne le saisisse. Ne prenant même pas la peine de s’habiller plus, il était parti avec simplement un jean et ainsi qu’une chemise sur le dos.
Plein de questions lui venaient à l’esprit, mais aucune réponse n’apparaissait. Quelques heures plus tôt il avait enfin la possibilité de vivre heureux avec Seiji, sans qu’aucun problème ne vienne déranger leur vie de couple. Sono était certain que plus rien ne viendrait perturber leur petit monde à eux, mais il avait oublié ce petit détail, petit détail qui, lui, n’était pas parti et qui ne cessait de grandir jour après jour, bien au chaud dans sa tête.

Devant lui, sur le sable il avait écrit « Seiji et Sono forever » entouré par un cœur, mais très vite ce message fut effacé par la mer.

- Mon cœur… tous nos projets… nos rêves… ils s’envolent, s’effacent comme ces mots écrient dans le sable et qui sont aussitôt balayés par la mer… pourquoi… ? On était tellement bien tout les deux… pourquoi est-ce qu’on nous fait ça. À croire que personne ne souhaite notre bonheur. J’avais tellement mis d’espoir dans tes paroles quand tu disais que nous vieillirions ensemble, qu’on aurait une longue vie tous les deux pour profiter chaque jour l’un de l’autre… je voulais tant y croire… je voudrais tant pouvoir tenir ma promesse : vieillir et mourir à tes côtés. Tous ces rêves, ces projets ne verront jamais le jour…

Tout à ses pensées, il ne remarqua pas un homme courir dans sa direction, complètement affolé. Cet homme arriva à son niveau, il resta debout dans son dos quelques seconde puis se jeta sur lui et l’entoura fort de ses bras, Sono sentit sa tête se poser contre sa nuque. Elle devint vite humide au contact des larmes de cet homme qui l’entourait. Sono reconnut cette personne sans même se retourner, sans entendre un son sortir de sa bouche. Il savait que c’était Seiji qui se trouvait là à pleurer contre lui, mouillant sa chemise par ses larmes. Doucement, calmement, Sono se mit à parler comme si rien ne c’était passé, comme si tout était normal.

- La mer est belle aujourd’hui…
- Sono… ne me refais… jamais ça… j’ai eu tellement peur…
- Je suis désolé j’avais besoin de prendre l’air… en te voyant dormir je n’ai pas osé te réveiller.
- Tu aurais pu au moins me laisser un mot à la réception.
- Oui, excuse moi.
- Sono…

Seiji n’avait toujours pas quitté son dos et Sono ne fit rien pour le faire décrocher, il ne pouvait pas le regarder dans les yeux de peur de craquer en le voyant. Seiji trouva son attitude étrange, il se leva, fit le tour de Sono et s’installa en face de lui. Le voyant devant lui, Sono fuyant son regard détourna la tête.

- Sono que t’arrive t’il ? Tu pars sans rien dire, à peine habillé, tu t’installes sur une plage enneigée pendant plusieurs heures et tu me fuis du regard. Qu’est ce qui se passe ?
- Sei je…ça va je n’ai rien ne t’inquiète pas.
- Sono… pourquoi l’hôpital de Tokyo t’a téléphoné ?
- Quoi ?!
- Je suis désolé j’ai regardé ton historique d’appels, j’ai eu un pressentiment. Que me caches-tu Sono ?

Cette fois c’en était trop… Sono craqua, des torrents de larmes coulèrent sur son visage, Seiji était paralysé par le spectacle qui s’offrait devant ses yeux.

- Sei je… je suis tellement désolé… je… je suis malade… ils ne me laissent que deux mois à vivre… ils ne peuvent pas me guérir... je vais mourir Seiji !…
- Sono… c’est pas possible… dis moi que c’est faux…
- J’aimerais… ma tumeur est trop importante pour l’enlever… Seiji j’ai peur de mourir, je veux pas te quitter si tôt, je veux réaliser nos rêves, je veux vivre… j’ai peur que… que tu me laisses seul… je veux que tu restes avec moi… ne me laisse pas Seiji…
- Mon amour… je t’aime.

Seiji le prit dans ses bras et le serra fort, à présent ils pleuraient tous les deux, ne pouvant s’arrêter l’un l’autre. Ils restèrent enlacés ainsi pendant de longue minutes, Seiji ne cessait de dire des mots doux dans l’oreille de Sono afin de le rassurer. Il lui disait qu’il serait toujours là, qu’ils allaient se battre contre ça, qu’ils gagneraient et qu’ils pourraient alors réaliser leurs rêves. Il réussit à lui remonter un minimum le moral.

- Dès à présent on va vivre chaque minute à fond, nous n’allons perdre aucune minute et tu verras tu t’en sortiras tu vas guérir mon ange.
- Tu dis ça pour me rassurer.
- Non je le crois, on va tout surmonter ensemble et on va gagner. Aller viens on rentre chercher nos affaires et on rentre chez nous.
- D’accord.

Cela fait maintenant un mois et demi que Sono et Seiji sont retournés au Japon. La santé de Sono se dégrade de plus en plus mais les garçons ne perdent pas espoir d’une éventuelle guérison.
Ils sont assis sur le sol du salon, à travers la fenêtre ils regardent la neige tomber, Seiji entourant de ses bras son amant. Tous se passe pour le mieux jusqu’à ce qu’un terrible mal de tête s’empare de Sono et le fasse tomber inconscient. Sans perdre de temps, malgré la peur qui lui tiraillait les entrailles, Seiji appela une ambulance.

- Tiens le coup mon amour je t’en prie ! ne me laisse pas je pourrais pas survivre si tu me quittais. Je t’en prie tiens bon ! JE T’AIME !!

L’ambulance arriva cinq minutes plus tard et les emmena aux urgences, une fois sur place les médecins prirent en charge Sono. Seiji regarda le brancard partir loin de lui en emportant l’homme de sa vie, une infirmière s’approcha de lui et lui conseilla de ne pas rester seul en attendant le retour des médecins.
Seiji partit vers le coin de la salle d’attente où se trouvait des téléphones, il décrocha le combiné de l’un d’eux, il avait le regard dans le vague, ses gestes étaient saccadés on aurait dit un automate. Il composa le numéro de la seule personne qui lui venait à l’esprit.

- Allo Charlotte…
- Ji-ji ? Que se passe-t-il?
- Charlotte c’est Sono il… je viens de l’emmener aux urgences… j’ai peur qu’il…
- Attends j’arrive immédiatement !
- Merci…

Un quart d’heure plus tard une jolie brune aux cheveux bouclés fit son apparition à l’accueil de l’hôpital, on lui indiqua l’endroit où son ami l’attendait et elle y débarqua en courant, Seiji était assis sur un banc de l’hôpital la tête dans ses mains, elle courut vers lui et le prit dans ses bras.

- Seiji je suis là.
- Charlotte ! Sono est… je veux pas que… je pourrais pas sans lui… je pourrais pas…
- Tiens le coup, Seiji je t’en supplie, tiens le coup.
- Je pourrais pas… il est tout pour moi… je pourrais pas… j’en crèverais à mon tour…
- Ne dis pas ça Seiji ! Ne dis pas ça… je t’en prie arrête…
- Lolotte…

Le visage de Seiji était meurtrit par la douleur, ses larmes ne voulaient pas s’arrêter de couler, voyant son ami dans un tel état Charlotte ressentit en elle des coups de poignards lui transpercer le cœur. Elle était toujours à genoux devant lui à le serrer dans ses bras lorsqu’un médecin s’avança vers eux.

- Monsieur Yamada ?

Charlotte et Seiji se levèrent et firent fasse au docteur, Charlotte tenait fort la main gauche de Seiji dans la sienne, ils étaient tous les deux terrorisés par ce que risquait de dire le médecin.

- Je suis désolé monsieur… votre ami n’a pas survécu, la tumeur à bloqué les vaisseaux vitaux du cerveau et à engendré un arrêt cardiaque. Nous n’avons malheureusement pas pu le réanimer. Je suis désolé.

En entendant ce que le médecin venait de lui dire Seiji s’écroula au sol, le monde venait de s’abattre sur lui, il frappa du poing le sol, criant au monde entier sa peine. Charlotte, complètement démunie de toute chose, ne savait plus quoi faire vis à vis de son ami, il venait de perdre la seule personne qui lui procurait un bonheur intense, avec qui il vivait un amour comme on en trouve peu dans ce monde. Elle s’agenouilla vers lui, posa délicatement ses mains sur ces épaules et le releva lentement, à présent il était comme quelque chose d’extrêmement fragile, sur le point de partir en miettes si jamais on le touchait un petit peu trop fort. Une fois debout, Seiji réussit à demander quelque chose, dans un murmure, à l’homme habillé en blouse blanche qui se tenait devant lui.

- O…où est il ?… j… je veux le voir…
- Je ne sais pas si…
- Je vous en prie docteur laissez-le lui dire au revoir. Je vous en prie.
- Très bien suivez-moi.

Ils partirent tous les trois pour une petite salle à l’air froid. Une fois à l’intérieur le médecin les laissa tranquille, s’excusant une dernière fois.
Le corps de Sono était allongé là, sur une civière, on l’avait recouvert d’un drap blanc, Seiji s’en approcha lentement, Charlotte resta en arrière quelques instants pour ensuite sortir de la pièce, voulant leur laisser ainsi un dernier instant d’intimité.
Seiji était près de lui, il avait le regard posé sur le drap, les larmes coulaient sur son visage, de sa main tremblante il commença à retirer le tissus qui cachait le visage de son amour, il ne découvrit que son visage, déposa ses lèvres sur celles de Sono, il pouvait ressentir encore une petite lueur de chaleur à travers elles. Il posa ensuite sa main droite sur le haut de sa tête et lui caressa les cheveux, geste qu’il avait pris l’habitude d’effectuer lorsqu’il dormait paisiblement. Sa tête vint ensuite se poser contre le front de Sono, il lui adressa un dernier regard puis le recouvrit du drap et s’éloigna de lui pour au final quitter la pièce.

Une semaine plus tard avait lieu l’enterrement de Sono. Peu de monde était présent, Seiji voulait faire ce dernier adieu dans l’intimité, seuls lui et Charlotte étaient présents.
Après la cérémonie ils rentrèrent tous les deux ensemble, Charlotte l’embrassa, lui fit promettre de ne faire aucune bêtise et ils se donnèrent rendez-vous le lendemain matin pour passer la journée ensemble, elle avait insisté pour ne pas qu’il reste seul les jours à venir.
Seiji se retrouvait à présent seul dans le salon, dans un silence il se remémora tous les moments qu’il avaient passés ici, puis il fit le tour de toutes les pièces pour enfin s’arrêter dans leur chambre. Il s’installa sur la partie où Sono avait l’habitude de dormir et s’y allongea.

- Je peux encore sentir son odeur sur l’oreiller… Mon amour… ils ont enfin réussi à nous séparer… je suis désolé… je t’avais fait la promesse que tu guérirais et voilà où tu en es maintenant… si seulement j’avais fais plus attention à toi dès le départ on s’y serait pris plus tôt et tu serais encore en vie, à l’heure qu’il est on serait sûrement dans cette pièce dans les bras l’un de l’autre… Sono… je ne pourrais pas vivre sans toi ça m’est impossible… tu es parti, ma raison de vivre s’envole avec toi, tu as emporté ma joie de vivre, ma vie, mon cœur, mes rêves et mes espoirs. Tout t’appartenait, je t’avais tout donné. Maintenant il ne me reste plus rien à part des souvenir de toi, de nous…. J’ai fait la promesse à Charlotte de continuer de vivre mais je ne sais pas si j’en aurais la force. Je veux tellement te rejoindre mon amour. Je souffre tellement de ton départ… je t’aime et je ferais tout pour que l’on soit de nouveau ensemble toi et moi.

Seiji se leva soudain comme déterminé à faire quelque chose, il se dirigea jusqu’au salon, chercha un bout de feuille et un stylos, il y griffonna quelques lignes, mit le papier en évidence sur la table à manger. Il se dirigea ensuite dans la cuisine et prit un objet qu’il rangea dans son manteau et sortit de la maison, cachant la clé sous un pot de fleurs.
Il marcha de longues minutes seul dans la rue jusqu’à se qu’il arrive à l’endroit souhaité : le cimetière. Il déambula tel au fantôme entre les tombes pour enfin arrivé jusqu’à celle de son tendre amour. Elle était déjà fermée, sur la pierre tombale on pouvait lire « Ici repose l’homme qui sera à jamais dans mon cœur ». Il s’assit dans les graviers et allongea le haut de son corps sur le marbre, froid, de couleur noir, Seiji versa ses dernières larmes puis sortit le couteau qu’il avait tantôt pris et se donna la mort en s’ouvrant les veines, c’était une mort lente et douloureuse… Juste avant d’expirer son dernier souffle, il prononça ces derniers mots.

- Attends-moi mon amour… je viens te rejoindre… je… je t’aime.
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Message par Fifi Ven 18 Jan - 17:04

Épilogue





On ne trouva le corps de Seiji que le lendemain aux alentour de midi. Enfin « on » c’est moi qui eu le droit à cette dure tache.

J’avais trouvée la clés de sa maison sous le pot de fleur comme convenu, et j’étais rentrer dans la maison, il n’y avait aucuns sons, rien. Lentement je m’étais aventuré dans la cuisine et là sur la table j’ai remarqué un petit bout de papier. Il m’était adressé. Lentement je le saisit, m’assit et me mit à le lire, au fur et à mesure de ma lecture je remarquait que cette lettre n’était pas anodine. Seiji y avait écrit ses dernières intentions, ses dernières confidences. Il m’avoua qu’il ne pouvait vivre sans Sono à ses côtés, qu’il était désolé de n’avoir peu tenir sa promesse et plein d’autres choses encore…



Deux mois après la mort des garçons les parents de Seiji étaient revenu sur leur position, ils s’étaient rendu compte que l’amour de leur fils était plus important que leurs « principes » mais voilà c’était trop tard. Lorsqu’ils sont arrivés ici, au Japon, ils trouvèrent une maison fermée, vide d’existence, ils n’étais au courant de rien je n’avais pas peu les contacter pour les prévenir. Je les virent frapper à ma porte au grand sourire sur les lèvres qu’il perdirent vite en apprenant les deux nouvelles. Depuis ils sont inconsolable, Miwa est tombée en dépression quand à Ayato il s’est plongé dans son travail. Ayumi tient le coup, Marc l’épaule le plus possible, je pense qu’elle s’en sortira grâce à lui.



Tout au long de leur vie à deux, je fus leur seule confidente, j’ai eu beaucoup de mal à accepter leur disparition, tous deux étaient très important à mes yeux, ils représentaient l’image du véritable amour que je m’étais imaginé étant petite : un amour pur désintéressé et véritable. C’est pour cela que j’ai voulu, dans ces quelques pages, retracer leur histoire.

L’amour est quelque chose d’extraordinaire nous ne devons pas lui dire adieux sous prétexte que cela fait mauvais genre, que c’est inconvenant, contre nature, immoral. Comme l’a dit Seiji « nous avons le droit d’aimer qui que se soit » c’est quelque chose que l’on nous a accordé alors pourquoi le gâcher, le renier de peur d’être exclus par les autres ? Nous faisons notre vie avec la personne qui la partage et non avec les gens qui nous entour. Certes ils prennent une place importante dans notre vie mais ils ne devraient pas nous dire ce que nous devons ou ne devons pas faire, nous sommes libres de nos actes, nous pouvons vivre notre vie comme il nous l’entend et personnes ne devraient avoir quelque chose à redire. Aimer un homme ou une femme qu’elle importance ? Du moment que l’on est heureux avec la personne c’est le principal. Vous ne pensez pas ?



Bravez les ideologies…


L’amour n’est pas un péché.

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Message par tsuki no ai Jeu 3 Mar - 23:37

wow... une histoire belle à en pleurer; triste à en mourir...

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